Itinéraire
Artistes de cour et devouements laics dand la ville-capitale [CONCLUSO]
« Artistes de cour et dévotions laiques dans la ville-capitale » est le premier d’une série d’itinéraires que la Compagnia di San Paolo lance dans le cadre du projet « Turin : ville d’art et de culture entre les églises de via Garibaldi et les Musées Royaux ».
Le parcours qui est proposé, lié à l’exposition « Les merveilles du Monde », intéresse les églises SS. Trinità, Santi Martiri, Misericordia e la Chapelle des Marchands (la Cappella dei Mercanti).
LE MERAVIGLIE DEL MONDO (Les Merveilles du Monde)
Les collections de Charles-Emmanuel I de Savoie
La vie de cour dans les années du duché de Charles-Emmanuel I (1580 – 1630) se croisait, se reflétait et se complétait dans la vie de la communauté turinoise, devenue capitale depuis quelques décennies seulement. L’itinéraire « Artistes de cour et dévouement laïc dans la ville-capitale » invite à approfondir la visite de l’exposition en tissant un dialogue avec la ville de Turin, concernée, aujourd’hui tout comme hier, par de formidables bouleversements sociaux et culturels.
La religion est le cadre de vie privilégié par la cour et les citoyens : dans les années de la mise en pratique des principes sanctionnés par le Concile de Trente, des groupes de Laïcs partagent de nouveaux parcours de spiritualité et dévouement, qui imprègnent la quotidienneté de la ville, notamment dans la via Dora Grossa, axe bourdonnant de la vie civique, universitaire et commerciale. L’important réaménagement urbain conçu par les architectes de Charles-Emmanuel I n’a pas empêché la via Dora Grossa (aujourd’hui via Garibaldi) de continuer à être la rue la plus animée de la ville. Les témoignages artistiques de la spiritualité et du dévouement laïc sont constitués d’œuvres réalisées majoritairement par des architectes et des artistes travaillant également à la cour et au chantier du Palazzo Ducale. Giovanni Caracca est membre de la Confraternita della Trinità, dont le siège fut conçu par l’ingénieur du duc Ascanio Vitozzi, appartenant lui aussi à la Confraternité et qui fut enseveli dans ce même lieu. A sa mort, c’est Carlo di Castellamonte qui prendra sa place. Le peintre Federico Zuccari appartient à la Compagnia di San Paolo (l’Apôtre est représenté dans la chapelle de la Compagnia ai Santi Martiri) et une de ses œuvres est possédée par la Confraternita della Misericordia. Guglielmo Caccia (il Moncalvo) transpose dans son art religieux une spiritualité qui imprègne sa vie et celle de ses filles. Une de ses peintures méditatives sur l’Epiphanie est encore visible dans la chapelle dei Mercanti.
DECOUVREZ LES LIAISONS ENTRE LES OEUVRES D’ART EXPOSEES ET LES EGLISES DU PROJET
“Turin : ville d’art et de culture entre les églises de via Garibaldi et les Musées Royaux“
LES OEUVRES DE L’EXPOSITION
Federico Zuccari
Il duca Carlo Emanuele I alla guida della slitta
Federico Zuccari
Il duca Carlo Emanuele I alla guida della slitta
ASCANIO VITOZZI
Progetto di parte della facciata della terrazza della Grande Galleria
ASCANIO VITOZZI
Progetto di parte della facciata della terrazza della Grande Galleria
Federico Zuccari
Disegno preparatorio per la volta della Grande Galleria
Federico Zuccari
Disegno preparatorio per la volta della Grande Galleria
GUGLIELMO CACCIA (MONCALVO)
San Bernardo con gli strumenti della Passione
GUGLIELMO CACCIA (MONCALVO)
San Bernardo con gli strumenti della Passione
CARLO DI CASTELLAMONTE
Disegno per la Grande Galleria
CARLO DI CASTELLAMONTE
Disegno per la Grande Galleria
GIOVANNI CARACCA (attr.)
(attr.) Tre armati in preghiera davanti alla Vergine con il Bambino
GIOVANNI CARACCA (attr.)
(attr.) Tre armati in preghiera davanti alla Vergine con il Bambino
DECOUVREZ LES LIAISONS ENTRE LES OEUVRES D’ART EXPOSEES ET LES EGLISES DU PROJET
LES OEUVRES DANS LES EGLISES
Giovanni Caracca, Madonna del Popolo (Madone du Peuple), fin XVIème siècle
Giovanni Caracca est le nom italianisé de l’artiste hollandais Jan Kraeck. C’est probablement dans les Flandres qu’il rencontra le duc Emmanuel Philibert de Savoie. De 1568 à 1607, année de son décès, Caracca est documenté comme peintre de la cour à Turin, actif surtout dans la réalisation de portraits et de sujets dynastiques. En ce qui concerne la relation entre son activité et la vie citadine religieuse, il faut dire qu’il devient membre de la Confrérie de la Très-Sainte-Trinité. L'église du même nom conserve encore maintenant l’une de ses œuvres, la Madone du Peuple, une copie de l'icône vénérée dans la basilique romaine de Santa Maria Maggiore. Selon certaines chroniques du dix-huitième siècle, Caracca l’avait peinte pour ses propres dévotions, à titre privé. Elle fut ensuite offerte à la Confrérie, quand celle-ci avait encore son siège dans l’église de San Pietro de Curte Ducis, puis elle fut déplacée et installée de manière monumentale dans la nouvelle église.
L’exposition présente une œuvre dont le thème est la Vierge Marie, thème privilégié de dévotion à l’époque de Charles Emmanuel 1er, provenant d’un donateur privé et attribuée à l’une des premières périodes d’activité de Caracca dans le milieu artistique de la Maison de Savoie (Tre armati in preghiera davanti alla Vergine con il Bambino - Trois armés en prière devant la Vierge à l’Enfant).
Découvrez d’autres œuvres de Giovanni Caracca à la cour de Savoie en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

GIOVANNI CARACCA (attr.)
Madonna del Popolo (Madone du Peuple)
GIOVANNI CARACCA (attr.)
Madonna del Popolo (Madone du Peuple)
Carlo di Castellamonte, autel de la Madone du Peuple, 1635-1640
L’autel de la Madone du Peuple, qui doit son nom au retable de Giovanni Caracca, a été offert à la Confrérie de la Très-Sainte-Trinité par le frère président Silvestro de Monteoliveto en 1635. Jusqu’au XIXème siècle il y a avait au pied de l’autel la tombe et la pierre tombale, désormais murée dans un espace situé près de la sacristie, du frère ayant conçu l’église, Ascanio Vitozzi, l’ingénieur ducal à qui nous devons la refonte urbanistique de la ville de Turin entre le seizième et le dix-septième siècles. L'autel, qui rétablit un aménagement liturgique proche de celui d’origine, est traditionnellement attribué à son collaborateur Carlo di Castellamonte, qui lui succéda à la charge d’ingénieur au service du duc Charles Emmanuel 1er de Savoie. L’activité de Vitozzi et de Carlo di Castellamonte pour le chantier du Palais Ducal, et plus particulièrement pour l’aménagement de la Grande Galerie, est documenté par certains des dessins exposés.
Découvrez l’engagement d’Ascanio Vitozzi et de Carlo di Castellamonte à la cour de Savoie en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

CARLO DI CASTELLAMONTE
Autel de la Madone du Peuple
CARLO DI CASTELLAMONTE
Autel de la Madone du Peuple
Église de la Très-Sainte-Trinité, chantier actif depuis le 1598
Au cours des dix dernières années du seizième siècle, le siège de la Confrérie de la Très-Sainte-Trinité est établi dans l’église médiévale de San Pietro de Curte Ducis. Comme elle devenait trop petite, les frères ont acheté la croulante église de Sainte-Agnès, située près de l’axe routier animé de Via Dora Grossa, et ils commencent en 1598 la construction d’une nouvelle église, au plan central, conçue selon un projet de l’ingénieur ducal Ascanio Vitozzi, qui avait réalisé la transformation du Palais Ducal et de la Galerie (l’exposition présente ses dessins pour la terrasse de la Grande Galerie). Durant les années de gouvernement de Charles Emmanuel 1er, l’église est un grand chantier: lors de la consécration de 1606, la nef liturgique n'a pas encore sa couverture définitive, mais est protégée par un élégant plafond. En 1627, l’église n’est pas encore terminée, mais est construite jusqu’à la deuxième grande corniche et pas encore peinte. La coupole sera réalisée en 1661.
Découvrez les architectures d’Ascanio Vitozzi dans les palais de la cour ainsi que son milieu culturel en visitant l’exposition.
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

ASCANIO VITOZZI
Progetto architettonico
ASCANIO VITOZZI
Progetto architettonico
Carlo di Castellamonte (attr.), Bartolomeo Rusca, Autel de Saint Paul, 1629-1632
La Compagnie de Saint Paul prend en 1585 l’engagement de réaménager l’autel qui, au cours des premières années d’activité de l’église, avait abrité les reliques des Saints Martyrs; la chapelle est devenue le principal centre de la piété des membres. On trouve sur les parois latérales les toiles représentant la Lapidazione di Santo Stefano (Lapidation de Saint Étienne), Anania ridona la vista a Paolo (Saint Ananie rend la vue à Saint Paul), le Naufragio et la Cattura di Paolo (le Naufrage et l’ Arrestation de Saint Paul) , attribuables à un collaborateur de Federico Zuccari, auteur du retable central.
Dans le cadre du réaménagement de l’église, l’autel a été reconstruit entre 1629 et 1632 sur le modèle de l’autel adjacent, consacré à San Francesco Saverio, et fabriqué selon un dessin de Carlo di Castellamonte. L’œuvre a été exécutée par le maître Bartolomeo Rusca, qui a travaillé à l’aménagement de la Galerie Ducale, en utilisant des colonnes du marbre rare de Varenne, matériau précieux attesté aussi pour la Galerie. Certains dessins attribués à Carlo di Castellamonte et faisant référence à l’aménagement de la Galerie, entre 1605 et 1607, sont exposés.
Découvrez l’engagement de Carlo di Castellamonte à la cour de Savoie et dans le chantier du Palais Ducal en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

CARLO DI CASTELLAMONTE
(attr.) Autel de Saint Paul
CARLO DI CASTELLAMONTE
(attr.) Autel de Saint Paul
Federico Zuccari, Saint Paul, 1607
L’histoire de la Compagnia di San Paolo a commencé en 1563, quand sept citoyens turinois l’ont fondée pour secourir la population touchée par la crise économique et promouvoir la Réforme Catholique. En 1605, le peintre d’Urbino Federico Zuccari en devient membre; après avoir travaillé à Rome, à Florence et dans d’autres cours italiennes, il est appelé par le duc Charles Emmanuel 1er de Savoie, et il est chargé de la décoration de la Grande Galerie du Palais Ducal de Turin, à laquelle il travaille entre 1605 et 1607. À l’intérieur de l’église jésuite des Saints Martyrs, Federico Zuccari peint et fait don de la toile qui représente Saint Paul dans une pose hiératique, avec une épée, à côté du « vas electionis » symbole de l’épithète de l’Apôtre (selon les Actes des Apôtres : 9, 15). Le retable est installé en 1607 sur l’autel de la Compagnie.
Découvrez l’activité de Federico Zuccari à la cour de Savoie et ses travaux pour la Grande Galerie en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

Federico Zuccari
Saint Paul
Federico Zuccari
Saint Paul
Pupitre, moitié du XVIIème siècle
La prédication est l’activité pastorale la plus innovante et prenante promue par la Réforme Catholique, mouvement religieux qui se diffuse à Turin dans les années du duc Charles Emmanuel 1er. La Compagnie de Jésus est l’une des institutions religieuses les plus suivies et les plus populaires et elle comptes parmi ses membres des prédicateurs très écoutés : c’est Federico Zuccari qui le raconte, à l’occasion des Quarante Heures dans l’église des Saints Martyrs « il y a tellement de monde que c’est à peine si on peut s’agenouiller et dire un Pater et un Ave».
Le pupitre est un instrument nécessaire pour une prédication efficace : celui qui se trouve dans l’église jésuite est l’une des œuvres liturgiques les plus raffinées des années centrales du XVIIème siècle, et est attribué à des graveurs de l’entourage des Botto, des artistes travaillant pour la cour de Savoie au début du dix-septième siècle et attestés aussi par les travaux du chœur de l’église (Giovanni Battista Botto, 1651-1652). La dorure de la riche représentation végétale est l’œuvre de Michelangelo Gauda en 1657.
Découvrez le contexte artistique du chantier des Saints Martyrs en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

Pupitre
Federico Zuccari, Decollazione di San Giovanni Battista (Décollation de Saint Jean-Baptiste), début XVIIème siècle
Le peintre d’Urbino Federico Zuccari fut appelé à Turin par le duc Charles Emmanuel 1er de Savoie et il fut chargé, en 1605, de réaliser la fresque de la Grande Galerie du Palais Ducal. Sa présence dans le tissu artistique et culturel de la capitale savoyarde est attestée aussi par d’importants bâtiments sacrés de la ville. On lui doit en effet la Decollazione di San Giovanni Battista (Décollation de Saint Jean-Baptiste) de l’Archiconfrérie de la Miséricorde, œuvre qui médite sur un thème iconographique cher à la spiritualité des frères, qui se dédiaient à l’accompagnement spirituel des condamnés à mort et des prisonniers. Le retable, situé dans le chœur, séparé de la table de l’autel, était vraisemblablement déjà présent au début du dix-septième siècle dans l’église de San Dalmazzo, où la Confrérie (fondée en 1578) avait son siège à l’origine, et fut transféré dans la nouvelle église en 1718, adapté aux mesures et à la forme et inséré dans un nouveau cadre.
Découvrez l’activité de Federico Zuccari à la cour de Savoie et dans la Grande Galerie du Palais Ducal en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

Federico Zuccari
Décollation de Saint Jean-Baptiste
Federico Zuccari
Décollation de Saint Jean-Baptiste
Guglielmo Caccia (dit le Moncalvo), Adoration des Mages, avant 1625
Guglielmo Caccia, installé dans le bourg de Moncalvo et actif surtout sur le territoire du marquis de Monferrato, fut invité de 1605 à 1607 à la cour du Duc de Savoie Charles Emmanuel 1er pour collaborer avec Federico Zuccari au chantier de la Grande Galerie du Palais Ducal. Néanmoins, au cours de sa vie le peintre a surtout été apprécié dans des contextes ecclésiastiques, pour ses retables d’autel significatifs pour des ordres religieux et des confréries, au point d’être considéré comme le plus important interprète de la Contreréforme dans le Piémont. Un des retables est conservé dans la sacristie de la Pieuse Congrégation des Banquiers, Négociants et Marchands. Il s’agit d’une Adoration des Mages, faisant référence aux commanditaires de la famille Aymone, d’où provient l’un des fondateurs de la Congrégation, en 1663. Les mages sont représentés au moment de la présentation des cadeaux précieux : c'était un thème particulièrement cher au riches membres de la confrérie, qui dédièrent au mystère de l’Épiphanie, à la fin du dix-septième siècle, la totalité du cycle de dévotion et de décoration de leur siège. L’exposition présente des dessins de Moncalvo représentant des sujets profanes, abordés sur le chantier de la Grande Galerie du Palais Ducal ; pour ce qui est du domaine religieux, le retable de l’autel de Saint Bernard est exposé, déjà vénéré dans l’église cistercienne de Saint André, désormais sanctuaire de la Consolata.
Découvrez l’activité du Moncalvo à la cour de Savoie en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie

GUGLIELMO CACCIA (MONCALVO)
Adoration des Mages
GUGLIELMO CACCIA (MONCALVO)
Adoration des Mages
Église des Saints Martyrs, chantier actif depuis le 1578
En 1574, les Jésuites, appelés à Turin suite à une initiative de la Vénérable Compagnie de la Foi Catholique (ensuite appelée Compagnia di San Paolo, Compagnie de Saint Paul), ont acheté l’îlot déjà occupé de l’église de Saint Stéphane et du Séminaire, dit de Saint Paul. Le chantier de la nouvelle église consacrée aux protomartyrs turinois, ouvre peu de temps avant le pèlerinage du cardinal Borromée auprès du Saint Suaire et se termine avec la réalisation du toit et de la façade, pendant les années de gouvernement de Charles Emmanuel 1er.
L’église est construite sur l’un des modèles liturgiques prévalant dans le milieu jésuite pendant la Réforme Catholique, avec une seule nef et des chapelles latérales très bien intégrées dans le seul espace qui se décline tout en longueur. Au long chantier du seizième siècle qui enrichit l’église d’œuvres de dévotion travaillent beaucoup d’artistes et d’architectes liés à la cour de Savoie et constamment occupés à en faire la promotion.
Découvrez le contexte artistique du chantier des Saints Martyrs en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

Approfondimenti
Église des Saints Martyrs
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Église des Saints Martyrs, chantier actif depuis le 1578
En 1574, les Jésuites, appelés à Turin suite à une initiative de la Vénérable Compagnie de la Foi Catholique (ensuite appelée Compagnia di San Paolo, Compagnie de Saint Paul), ont acheté l’îlot déjà occupé de l’église de Saint Stéphane et du Séminaire, dit de Saint Paul. Le chantier de la nouvelle église consacrée aux protomartyrs turinois, ouvre peu de temps avant le pèlerinage du cardinal Borromée auprès du Saint Suaire et se termine avec la réalisation du toit et de la façade, pendant les années de gouvernement de Charles Emmanuel 1er.
L’église est construite sur l’un des modèles liturgiques prévalant dans le milieu jésuite pendant la Réforme Catholique, avec une seule nef et des chapelles latérales très bien intégrées dans le seul espace qui se décline tout en longueur. Au long chantier du seizième siècle qui enrichit l’église d’œuvres de dévotion travaillent beaucoup d’artistes et d’architectes liés à la cour de Savoie et constamment occupés à en faire la promotion.
Découvrez le contexte artistique du chantier des Saints Martyrs en visitant l’exposition
LES MERVEILLES DU MONDE. Les collections de Charles Emanuel 1er de Savoie
Musées Royaux de Turin, jusqu’au 2 avril 2017

Approfondimenti
Église des Saints Martyrs
Église des Saints Martyrs
Chiesa di San Lorenzo -
Piazza Castello angolo via Palazzo di Città 4 |
Aperture: giorni feriali 7.30 – 12 e 16 – 19 giorni festivi 9 – 13 e 15 – 19.30
Chiesa della Santissima Trinità -
Via G. Garibaldi 6 |
Aperture: martedì, giovedì, venerdì, sabato e domenica 15 – 18
Chiesa dei Santi Martiri Solutore, Avventore e Ottavio -
Via G. Garibaldi 25 |
Aperture: tutti i giorni 11 – 13 e 16 – 19
Cappella dei Mercanti -
Via G. Garibaldi 25 |
Aperture: giovedì e sabato 15 – 18; domenica 10 – 12; martedì 15 – 18 su appuntamento
Per prenotazioni: cappelladeimercanti@gmail.com